L'arche

L’Arche infectée par le virus d’Eros – Thanatos,

Fille guidée par le Dieu Chlorophylle,

Seigneur des mondes asséchés,

Vers de nouvelles terres sans cimetière,

Un monde vierge lavé de toute mort.

Détail: visage du Dieu Chlorophylle....

La colombe soucieuse, impatiente et infestée

S’en va chercher le rameau

Pour tenter de sauver du désespoir pétrifié

Les naufragés de l’Arche.

Comments

[Hécate]

Peut-être cher érudit,mais ce qui fait le chien ce qu'il est parfois ,c'est l'hommme que le rend "bête et méchant",alors reposons le monde selon Rousseau?...oui?...non?

[Humanimalités]

L'individu humain est une totalité qui se distingue de son milieu ; Comte l'écrivait à Mill, « c'est l'organisme et non le milieu qui nous fait hommes plutôt que singes ou chiens, et même qui détermine notre mode spécial d'humanité jusqu'à un degré beaucoup plus circonscrit qu'on ne le croit souvent » (Lettres à John Stuart Mill, 1841-1846). Mais la totalité organique n'exclut cependant pas le milieu dans lequel elle évolue.
Auguste Comte

[Hécate]

"....les philosophes construisirent un tribunal pour y faire comparaître tel ou tel,responsable du Mal.
Je crois le mal objectif.
Il émane de la vie,de l'évolution, des lois biologiques,de la sélection dites naturelle,de la mort constante qu'implique la perpétuation des vivants"( Michel Serres)

[Hécate]

Ceuillons cette sombre Colombe,et comme un nauvrageur du Songe qu'elle vole au plus haut de nos ténèbres et soit dépouillée de ce crime qui la lèse et entachée d'Or chez l'orfèvre du Temps puisse-t-elle révêtir la Robe de Lumière!!!!
HEKATE

[Humanimalités]

– Si j’étais Robinson, dit-il, et toi Vendredi, et s’il y avait une grande plage en bas, nous irions chercher des pieds de cannibales dans le sable.
Elle réfléchit et demanda :
– Est-ce que Robinson battait Vendredi pour se faire obéir ?
– Je ne me rappelle plus, dit-il ; mais ils ont battu les vilains vieux Espagnols, et les sauvages du pays de Vendredi.
Après l'égoïste je te propose la voluptueuse.
– Je n’aime pas ces histoires, dit-elle : ce sont des jeux de garçon. Il va faire nuit. Si nous jouions à des contes : nous aurions peur pour de vrai.
– Pour de vrai ?
– Tiens, crois-tu donc que la maison de l’Ogre, avec ses longues dents, ne vient pas tous les soirs au fond du bois ?
Il la considéra et fit claquer ses mâchoires :
– Et quand il a mangé les sept petites princesses, ça a fait gnam, gnam, gnam.
– Non, pas ça, dit-elle ; on, ne peut être que l’Ogre ou le Petit Poucet. Personne ne sait le nom des petites princesses. Si tu veux, je vais faire la Belle qui dort dans son château, et tu viendras me réveiller. Il faudra m’embrasser très fort. Les princes embrassent terriblement, tu sais.